LYCEE PASSY SAINT-HONORE
Découverte de l'Utopie
Les élèves de seconde, option Littérature et Société ont travaillé sur l'Utopie au premier trimestre.
A partir de la définition du mot "utopia" : aucun lieu, nous avons exploré les conceptions idéales décrites par Voltaire dans Candide, Montesquieu dans Les Lettres Persanes et enfin par Marivaux dans L'île aux esclaves.
Nous avons compris qu'à travers ces pages, chaque écrivain dénonçait une situation qui le révoltait dans sa propre société. Par la suite, nous nous sommes intéressées aux utopies architecturales ; les premiers HLM du Corbusier, et surtout le familistère de J.B. Godin, très ambitieux mais très vite voué à l'échec.
Nous avons enfin abouti à la réalisation du projet suivant : créer en binôme notre propre utopie en exploitant toutes les connaissances acquises durant la séquence.
Les élèves de 2nde, option Littérature et Société
Poésie en Scène : le Bonheur
Les élèves de 1 F (ST2S) ont proposé le vendredi 27 mars 2009 un spectacle sur le thème du bonheur dans la salle du Foyer de jeunes filles de la rue St Didier.
Comédien : Clément Gracian
Saxophoniste : Thibault Marty (Professeur d'EPS)
Enseignant : Frédéric Tournoux (Professeur de Français)
Avec : Cécile, Alexandrine, Emmanuella, Hadje, Laura, Serrah, Juliette, Barbara, Ninon, Honorine, Amélie, Charlotte et Camille.
Programme :
Verlaine "Mon rêve familier" (Charlotte, Hadje, Laura)
Rimbaud "Sensation" (Ninon)
Brel "Les prénoms de Paris" (Laura)
Michaux "Bonheur bête" (Emmanuella)
Gide "Les nourritures terrestres" (Serrah)
Senac "Miroir de l'églantier" (Barbara)
Butor ""Lectures transatlantiques" (Honorine)
Baudelaire ""Moesta et errabunda" (Cécile)
Sarraute ""Enfance" (Juliette)
Cendrars "Complet blanc" (Alexandrine)
Plantin "Le bonheur de ce monde" (Amélie, Camille)
Poème écrit par les élèves de l'atelier poésie-théâtre
Douze définitions de la poésie.
Elles ont également pu rencontrer Jean-Michel Maulpoix, poète
lors d'une visite rencontre à la librairie Le Divan, Paris 15ème
mercredi 8 avril 2009.
Les élèves de 2B ont travaillé sur l'écriture d'une nouvelle par petits groupes, et ce projet leur a beaucoup plu.
Et jeudi 5 juin, après la lecture publique de ces textes en classe, le jury, composé de deux enseignants a décerné les prix suivants :
Prix de diction Charles et Charlotte
Prix d'originalité pour les auteurs de la nouvelle "De l'ombre à la lumière" (Charlène, Laura, Alexandre, Edouard et Oscar)
Prix d'expression écrite pour la nouvelle "Le jour de mes 15 ans" (Marie, Charlotte et Alessandra)
Toutes les nouvelles sont consultables au CDI
- De l'ombre à la mulière
- Le jour de mes 15 ans
- Le trafic de la mort
- L'océan des secrets
- Le mystère du saphir
- Le monde oublié
- A la recherche des origines
Mardi 15 avril trois classes du lycée se sont rendues au Majestic Passy pour une séance privée du film « un coeur simple » de Marion Laisne. Tous les élèves auparavant avaient dû lire le conte célèbre de Flaubert du même titre.
Un coeur simple
Pour son premier film, il faut reconnaître que la réalisatrice a fait preuve de beaucoup de talent : les décors choisis sont très fidèles à l’époque : l’intérieur de la maison de madame Aubain révèle bien un décor bourgeois du 19ème siècle. De même les décors naturels ( le jardin si soigné de Mme Aubain, comme la rivière ou la forêt) le raffinement des toilettes des héroïnes lui inspire des prises de vue dignes de véritables tableaux impressionistes. On peut donc saluer le travail esthétique de la jeune réalisatrice.
Nous avons tous été rassurés de retrouver dans le film un certain nombre d’éléments fidèles au conte que nous avions tous apprécié : l’anecdote du taureau où Félicité se sacrifie pour protéger de la menace sa patronne et ses deux enfants. La scène de retrouvailles de Félicité avec sa soeur au cours d’une promenade sur la plage avec Clémence, l’importance affective du neveu Victor, la reprise de la scène d’émerveillement lorsqu’elle suit Clémence dans la préparation à la communion, l’hallucination de Félicité au moment de la communion de sa protégée.
Par contre, nous avons déploré un certain nombre de modifications par rapport à l’oeuvre de Flaubert. Pourquoi Virginie devient elle Clémence dans le film ? Pourquoi Félicité est-elle présentée comme décalée dans la scène du bal du début du film, puis boiteuse tout au long de sa vie ? Pourquoi Mme Aubain fait elle preuve d’une telle sévérité à son égard ? Pourquoi manifeste t-elle tantôt de la jalousie tantôt une attirance ambigüe envers sa servante ?
Certains d’entre nous ont même regretté quelques passages jugés indignes de la qualité psychologique ou esthétique du film : ainsi la scène grossière de l’égorgement du cochon avec ces gros plans réalistes et ses effets sonores a semblé déplacée. De même, la liaison de Mme Aubain avec le jeune professeur de violoncelle n’est pas cohérente avec la rigidité du personnage. Notre dernière objection vient du décalage entre la durée fictive du film « pendant un demi siècle » et le manque d’impact de toutes ces années sur le visage et le corp de Sandrine Bonnaire. Seuls les enfants semblent avoir vieilli dans le film.
Cette sortie nous a donc permis de mettre en relation une oeuvre littéraire et une interprétation cinématographique. Nous espérons que l’etablissement multipliera dorénavant ce type d’initiative qui nous permet d’exercer notre esprit critique.
Les 2B